Légère augmentation de décès et de blessés sur les routes du district de la Capitale-Nationale-Chaudière-Appalaches
Québec, le 18 mars 2014 La Sûreté du Québec a dévoilé aujourdhui ce quelle qualifie de meilleur bilan routier observé à ce jour sur son territoire, avec une diminution de 7 % des collisions mortelles.
Dans le district de la Capitale-Nationale-Chaudière-Appalaches, on note malheureusement une légère augmentation, trois décès de plus par rapport à 2012.
« Cette diminution des collisions indique également que moins de victimes sont décédées sur les routes desservies par la Sûreté », a mentionné linspecteur Jimmy Potvin, responsable de la Direction de la sécurité routière et récréotouristique de la Sûreté du Québec, lors du dévoilement du bilan.
Il souligne néanmoins que, sur lensemble du territoire de la Sûreté, 277 personnes, dont 51 dans le district de la Capitale-Nationale-Chaudière-Appalaches, ont perdu la vie dans des collisions qui, dans certains cas, auraient pu être évitées. En effet, les policiers spécialisés en enquêtes et reconstitution de collisions constatent trop souvent que des comportements à risque sont en cause.
STATISTIQUES COMPARATIVES
Décès en 2013 : 51
Décès en 2012 : 48
Blessés graves en 2013 : 131
Blessés graves en 2012 : 128
Blessés légers en 2013 : 1759
Blessés légers en 2012: 1772
Toute lannée, ces comportements à risques ont été ciblés par les patrouilleurs, lors dopérations spéciales ou des nombreuses interventions ponctuelles. Dans le district, environ 4000 interventions de plus ont été réalisées. La vitesse, lomission de porter sa ceinture de sécurité, lutilisation du téléphone cellulaire au volant et la capacité de conduite affaiblie par lalcool ou les drogues sont malgré tout encore les quatre infractions les plus préoccupantes.
Dans le cadre de sa Politique en matière de sécurité routière 2013-2020, la Sûreté du Québec a mis en place différentes mesures pour réduire le nombre de collisions sur son territoire. Ces mesures découlent de la philosophie ÉPIC, qui mise sur quatre champs daction, soit léducation, la prévention, lintervention et la communication.
Mentionnons par exemple la tenue dopérations spéciales Catalyseur lors de périodes ciblées et le déploiement de campagnes de sensibilisation dans des événements publics, tels que les salons de lauto, et sur les médias sociaux.