Le plus bas niveau de criminalité depuis 5 ans
Le Service de police de Laval (SPL) a présenté son bilan annuel 2017. Le directeur du SPL, M. Pierre Brochet, y a déclaré que « l'année 2017 a particulièrement été marquée par une baisse des infractions criminelles, qui a atteint son plus bas niveau en 5 ans, avec une diminution de 16 % depuis 2013 ».
Les citoyens de Laval peuvent ainsi compter sur un environnement sécuritaire: les crimes contre la personne sont à la baisse, de même que les crimes contre la propriété, les voies de fait, les fraudes, la violence conjugale, les introductions pas effraction, les méfaits, les vols et les actes de menace ou violence. « Force est de constater que nos efforts soutenus pour lutter contre la criminalité portent leurs fruits. J'y vois le travail acharné de nos policiers et de ceux qui nous soutiennent, les employés civils, que je tiens à tous remercier », d'ajouter le directeur Brochet.
La sécurité routière reste une grande préoccupation. Bien que l'on observe une diminution des accidents avec blessés (2 %) et de conduite avec capacités affaiblies (24 %), le nombre d'accidents mortels a augmenté, passant de 3 en 2016 à 8 en 2017. « La population et le parc automobile sont toujours en croissance à Laval. Nous allons déployer différentes stratégies pour rendre nos routes encore plus sécuritaires. C'est une priorité. », a rappelé le directeur Brochet.
À cet effet, les priorités du SPL pour 2018-2019 viseront, notamment, à faire face de façon plus efficace à des phénomènes criminels et sociaux de plus en plus complexes. En ce sens, continuer à développer des initiatives centrées sur les victimes, la prévention de la criminalité et le rapprochement avec la communauté restent prioritaires. Mais plus encore, « le SPL travaille aussi activement à revoir sa structure pour être plus efficace, qui passe entre autres par la mise sur pied du Centre de gestion et de la sécurité de Laval, la rénovation de la gendarmerie et la construction d'un poste dans l'Ouest de la Ville », de préciser le directeur Brochet.
Faits saillants sur la criminalité
Le total des infractions au Code criminel a atteint son plus bas niveau en 5 ans, passant de 15 367 en 2013 a? 12 869 en 2017 (-16 %). Le volume quotidien e?tait de 42 en 2013 et a diminue? a? 35 en 2017. Sur une pe?riode de 5 ans, les crimes contre la proprie?te? ont chute? (-19 %) presque deux fois plus rapidement que les crimes contre la personne (-10 %).
On de?nombre 1067 e?ve?nements de violence conjugale en 2017, soit une baisse de 8 % par rapport a? lan dernier. Cette tendance a de?bute? en 2014 (1166 en 2016 et 1255 en 2015). Les campagnes de sensibilisation et les interventions en pre?vention des policiers et du personnel de la Division urgence sociale pourraient expliquer cette diminution.
Parmi les 1205 actes de menace ou de violence de cette anne?e (1353 en 2016), on compte notamment 218 vols qualifie?s (242 en 2016) et 699 menaces (776 en 2016).
Le nombre de voies de fait connai?t une baisse graduelle (-9 % sur 5 ans). Il se situe dailleurs sous la moyenne des 5 dernie?res anne?es (2248). Une hausse du nombre de voies de fait graves envers un agent a toutefois e?te? observe?e en 2017 par rapport a? 2016 (18 en 2017 et 4 en 2016).
Alors quon constatait davantage de cas dintimidation en 2015 et 2016, lanne?e 2017 a connu une diminution importante du nombre de ces cas (57). On en comptait 79 en 2016 et 69 en 2015.
Le nombre de signalements dagressions sexuelles a atteint un sommet en 2017, alors que 84 plaintes de plus ont e?te? de?pose?es. Cette hausse pourrait sexpliquer par le phe?nome?ne me?diatique #metoo #moiaussi qui encourage la de?nonciation.
Les crimes contre la propriété? ont diminué? graduellement au cours de lannée : 7587 cas de cette nature ont été? déclarés en 2017. Lan dernier, ce chiffre se situait a? 7989 (pre?s de 400 cas en moins).
Le nombre dincendies est passe? de 84 en 2016 a? 126 en 2017. Cette anne?e, exceptionnellement, 19 % des dossiers ont cible? la me?me adresse a? plus dune reprise (23 dossiers). Cette augmentation de 50 % peut aussi sexpliquer par une meilleure communication entre le Secteur des enque?tes criminelles du Service de police et le Service de se?curite? incendie. En effet, ce partenaire informe davantage les enque?teurs de toute activite? qui pourrait parai?tre suspecte, me?me si elle est mineure (feu dans un bac de recyclage, feu dans une toilette chimique, etc.).
Les fraudes rapporte?es repre?sentent 11 % des crimes contre la proprie?te?. Pour la premie?re fois en 5 ans, leur nombre a chute? de 19 % (865 en 2017 et 1062 en 2016), alors quil connaissait une hausse progressive depuis 2013. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces statistiques : le faible taux de de?nonciation au Service de police, les autres canaux de de?nonciation et les de?marches de sensibilisation par les policiers.
Le nombre de me?faits est aussi en baisse depuis plusieurs anne?es. On a enregistre? 1023 e?ve?nements de cette nature en 2017.
Tout comme en 2016, le nombre de vols connai?t aussi une diminution, surtout en ce qui a trait aux biens dans les ve?hicules. On en comptait 2356 en 2016, comparativement a? 2275 en 2017.
On observe, en 2017, une faible diminution des introductions par effraction (1215). On en comptait 1262 en 2016. La moyenne des 5 dernie?res anne?es se situe a? 1433.
Faits saillants sur la sécurité routière
Le nombre dinfractions lie?es a? la conduite avec capacite?s affaiblies par lalcool ou les drogues est en baisse. On de?nombre 302 cas en 2017, comparativement a? 395 en 2016.
En 2017, huit accidents mortels ont eu lieu sur le territoire. Quant aux accidents avec blesse?s, il y en a eu 1183, un nombre relativement stable depuis les dernie?res anne?es. Parmi ceux-ci, 14 e?taient cause?s par une conduite avec les capacite?s affaiblies.
Autres faits importants
En de?cembre 2017, le rapport de la Commission denque?te sur la protection de la confidentialite? des sources journalistiques a e?tabli quaucun mandat ou ordonnance na été déposé a? lendroit dun journaliste par notre Service. En clair : aucun journaliste na e?te? espionne?. Le Service a me?me e?te? cite? en exemple pour ses bonnes pratiques relativement a? sa proce?dure denque?te criminelle. Le rapport mentionne quil est « possible de mener a? bon port une enque?te criminelle de?coulant dindiscre?tions policie?res au profit de journalistes en sinte?ressant surtout, voire exclusivement, au policier suspect pluto?t quaux journalistes ».
L'e?quipe d'Urgence sociale est intervenue dans de nombreuses situations, notamment : 173 familles assistées lors des inondations, 142 interventions aupre?s de familles touche?es par de la violence, 2100 interventions aupre?s de personnes pre?sentant un proble?me de sante? mentale, 16 interventions pour des situations a? risque dhomicide conjugal ou familial, 32 familles soutenues lors du de?ce?s dun proche.
En 2017, 10 e?ve?nements ont ne?cessite? la mise en place partielle ou totale de la structure de se?curite? civile, sous la responsabilité du Service de police, dont les plus importants : les inondations printanie?res historiques, le de?raillement dun train, l'arrive?e des demandeurs dasile et deux tempe?tes estivales violentes.
Le nombre de disparitions / fugues est à la baisse sur une période de 5 ans. Entre 2013 et 2017, on observe une diminution de 15 %.
On remarque une baisse de 8 % du nombre d'appels d'urgence reçus au 911 depuis cinq ans. En 2017, 252 653 appels reçus contre 273 822 en 2013.
Les interventions auprès de personnes ayant un état mental perturbé sont en forte augmentation. On parle d'une hausse de 65 % depuis cinq ans, soit 983 interventions en 2013 et 1620 en 2017.
Source: Communiqué Police de Laval