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Manque d'ambulances à Lévis: Selon les paramédics, il s'agit d'une situation intenable et à risque pour la population

L'ensemble des employés (paramédics) et les membres de la direction de Dessercom se sont unis et ont envoyé une lettre au ministre de la Santé et des Services sociaux, Monsieur Christian Dubé, afin de dénoncer le manque de ressources et d'ambulances sur le territoire de Lévis.

( Lettre )

Monsieur Christian Dubé
Ministre de la Santé et des Services sociaux
Ministère de la Santé et des Services sociaux
Édifice Catherine-De Longpré
1075, chemin Sainte-Foy
15e étage
Québec (Québec) G1S 2M1
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Jeudi 8 octobre 2020

EXERGUE : Les paramédics sont au front quotidiennement et subissent depuis trop longtemps les effets néfastes des ruptures de service ambulancier. Il manque en moyenne une ambulance pendant huit heures, et ce, tous les jours. Cette situation est intenable et le risque pour la population est réel.

Manque de ressources ambulancières à Lévis : la situation est plus précaire que jamais!

Au-delà des contraintes occasionnées par la COVID-19 et le passage au rouge en Chaudière-Appalaches, les appels d’urgence ne prennent pas de pause. Le manque de ressources ambulancières pour répondre adéquatement aux appels de la population de la Rive-Sud de Québec ne date pas d’hier, mais dans le contexte actuel, la situation est plus précaire que jamais.

En septembre seulement, les paramédics de Lévis ont connu une hausse d’appels de l’ordre de 16 % comparativement à l’année précédente. Les paramédics sont au front quotidiennement et subissent depuis trop longtemps les effets néfastes des ruptures de service ambulancier. Il manque en moyenne une ambulance pendant huit heures, et ce, tous les jours. Cette situation est intenable et le risque pour la population est réel.

À cela s’ajoute le manque de ressources dans les hôpitaux pour libérer rapidement nos civières, ce qui a pour effet de retarder la disponibilité de nos équipes sur le terrain et remplir notre mission première : sauver des vies.

Notre demande est claire et depuis longtemps: il est impératif d’ajouter plus de 200 heures de service à Lévis, soit une hausse de 25 % d’ambulances sur le terrain, afin de mener convenablement notre mission première d’offrir des soins préhospitaliers d’urgence de qualité, et ainsi réduire la morbidité et la mortalité.

Depuis 4 ans, les paramédics sonnent l’alarme et pressent les autorités de la santé d’agir. Ce dossier est devenu encore plus poignant lorsque notre jeune collègue paramédic Hugo St-Onge est décédé en décembre 2017 d’un problème cardiaque et qu’il y a eu, ironiquement, un important délai avant l’arrivée d’une ambulance. La coroner responsable de l’enquête a affirmé récemment que son décès aurait pu être évité et que le manque d’ambulances à Lévis faisait notamment partie des éléments contribuant à cette malheureuse conclusion. Nous ne devons pas attendre qu’un autre drame ne survienne pour ces mêmes raisons avant d’agir.

Nos compétences professionnelles vont bien au-delà d’un simple transport vers les centres hospitaliers de la région. Nous offrons des soins et des traitements extrahospitaliers pour stabiliser les signes vitaux du patient, le temps que des ressources spécialisées prennent le relais. Nous sommes sur la première ligne et nos interventions peuvent faire la différence.

Dans les dernières années, l’ensemble des employés et les membres de la direction de Dessercom ont défendu à plusieurs reprises les intérêts de la population lévisienne auprès des élus municipaux, des députés et des représentants du CISSS de Chaudière-Appalaches. À ce jour, tous reconnaissent la problématique criante causée par une couverture ambulancière inadéquate et les risques encourus pour la population.

Nous nous questionnons sérieusement sur les raisons et les délais qui ont conduit à la situation vécue aujourd’hui par les paramédics et, conséquemment, par les Lévisiennes et Lévisiens.

Nous demandons au ministre de la Santé et des Services sociaux, Monsieur Christian Dubé, d’agir rapidement. Le problème est clairement identifié, la solution aussi, il suffit pour les acteurs de la Santé de s’engager et d’aller de l’avant.

 

 

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