Enquête publique sur les décès de Romy, Norah et Martin Carpentier, voici un communiqué de la Sûreté du Québec.

Communiqué 

La Sûreté du Québec prend acte des recommandations du coroner à la suite de l’enquête publique portant sur les décès de Romy, Norah et Martin Carpentier

MONTRÉAL, le 24 octobre 2023. La Sûreté du Québec prend acte du résultat d’enquête, ainsi que des recommandations contenues dans le rapport élaboré par le coroner, Me Luc Malouin, au sujet des décès de Norah, Romy et Martin Carpentier. La Sûreté du Québec accueille favorablement ces recommandations et rappelle qu’elle a mis en place diverses mesures pour améliorer ses méthodes et ses interventions lors du déclenchement d’une Alerte AMBER ainsi que dans ses opérations de recherches.

« La Sûreté du Québec est une organisation qui remet constamment en question ses pratiques et qui vise à les améliorer dans l’intérêt des Québécois et Québécoises. Après chaque opération, on analyse nos actions afin d’identifier ce qui a bien fonctionné et les points à améliorer et c’est ce que nous avons fait à la suite de l’Alerte Amber de juillet 2020. », affirme l’inspecteur-chef Patrick Marchand, directeur des mesures d’urgence de la Sûreté du Québec.

Des améliorations apportées à la recherche et sauvetage

Soulignons que la formation offerte aux policiers en matière de recherches et sauvetage a été bonifiée et ce, afin d’assurer le maintien des connaissances des effectifs. En effet, alors que les compétences liées à la Norme pour les opérations de sauvetage sont déjà enseignées à nos policiers spécialistes, la Sûreté du Québec a établi un parcours d’apprentissage adapté afin d’approfondir leurs connaissances et maintenir leurs acquis.

La Sûreté du Québec a également mis en place une structure de commandement unifiée pour répondre à de telles situations, soit le plan directeur Filet 1, déposé en juillet 2022. Ce plan établit la structure de commandement déployée lors d’une opération majeure de recherche d'un fugitif ou de personnes dont leur vie est en danger imminent.

« Ce plan vient encadrer de façon formelle, la cohésion entre les équipes d’enquête et les policiers sur le périmètre de recherches. », confirme l’inspecteur-chef Patrick Marchand.
Rappelons également que le protocole de communication lors du déclenchement d’une alerte AMBER a été revu et adapté, tout en tenant compte des spécificités du système employé par le Centre des opérations gouvernementales (COG) du ministère de la Sécurité publique (MSP), ce qui permettra de sauver de précieuses minutes dans le délai requis pour diffuser une alerte.

La Sûreté du Québec a également consolidé ses collaborations avec les partenaires provinciaux. Par exemple, elle a recensé tous ses partenaires provinciaux en matière de recherches terrestres et un protocole de collaboration est établi avec l’Association québécoise de bénévoles en recherches et sauvetage (AQBRS).

Une offre de service bonifiée en matière d’enquête

En matière d’enquête, un support est offert aux enquêteurs déjà mobilisés sur des dossiers de disparition. Ainsi, les procédures en place prévoient qu’un coordonnateur en disparition et enlèvement est contacté via le centre de vigie et de coordination opérationnelle pour tout événement de disparition lorsque l’absence d’une personne est en contradiction totale avec son comportement habituel, lorsqu’il y a disparition de personnes âgées de moins de 13 ans et lorsqu’une évaluation des critères de l’alerte AMBER est nécessaire.

En terminant, la Sûreté du Québec a bien à cœur de réaliser sa mission de protéger la vie. L’évènement qui a conduit à cette enquête publique est d’une grande tristesse et nous compatissons sincèrement avec toutes les personnes éprouvées par cette épreuve difficile.

Source Sûreté du Québec

VOICI LA PUBLICATION AVEC LE RAPPORT DU CORONER