Comme pour l'alcool, les corps de police pourront maintenant détecter la présence de drogues dans l'organisme.
Le Gouvernement canadien a annoncé hier que les corps de police pourront maintenant faire usage dun nouvel appareil permettant de détecter la présence de drogues dans l'organisme chez les automobilistes.
Ainsi le premier appareil de dépistage de drogues a été approuvé pour utilisation par les autorités policières.
Les policiers pourront, lorsquils auront des motifs de croire quun automobiliste a les facultés affaiblies par la drogue de faire usage dun appareil de dépistage à échantillonnage de liquide buccal en bordure de la route.
Ainsi, les autorités policières auront désormais accès à un outil supplémentaire qui les aidera à détecter la conduite avec les facultés affaiblies par la drogue.
Lappareil de dépistage sera utilisé pour détecter la présence de THC, le principal élément du cannabis qui affaiblit les facultés, et de cocaïne si les agents soupçonnent la présence dune drogue dans lorganisme dun conducteur.
Actuellement un certain nombre doutils peuvent être utilisés pour détecter la conduite avec les facultés affaiblies, dont le test de sobriété normalisé et lévaluation de lexpert en reconnaissance de drogues.
Toutefois, avec lappareil de dépistage à échantillonnage de liquide buccal, les policiers auront maintenant un outil supplémentaire. Cet appareil de dépistage de drogues sera dorénavant à la disposition des autorités policières. Toutefois, les policiers, comme pour lalcootest, devront suivre une formation qui sera offerte par la GRC.
Dautres appareils de dépistage de drogues pourraient sajouter dans un avenir rapproché, ce type dappareil évolue rapidement et les corps de police seront mieux équipés pour faire face à la conduite avec les facultés affaiblies par les drogues.
Le saviez-vous ?
La conduite avec les facultés affaiblies constitue la principale cause criminelle de décès et de blessures au Canada.
Lappareil de détection de drogues à échantillonnage de liquide buccal est un outil supplémentaire mis à la disposition des autorités policières pour détecter la présence de certaines drogues chez les conducteurs.
Les renseignements fournis à Sécurité publique Canada par les fabricants dappareils de dépistage de drogues, en réponse à une demande de renseignements lancée plus tôt cette année, indiquent que les fabricants prévoient être en mesure de répondre à la demande dans un délai de quatre à six semaines.
La police peut exiger un échantillon de liquide buccal si lagent a des motifs raisonnables de soupçonner que le conducteur a de la drogue dans son organisme. Un résultat positif à lappareil de dépistage de drogues pourrait mener à létape denquête suivante en exigeant un échantillon de sang aux fins danalyse en laboratoire ou une évaluation par un expert en évaluation et en reconnaissance de drogues (ERD).
La formation des autorités policières sur lappareil de dépistage de drogues à échantillonnage de liquide buccal sera élaborée par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) au cours des prochaines semaines.
Le résultat positif à un appareil de dépistage de drogues pourrait mener à létape denquête suivante, à savoir lobligation de donner un échantillon de sang pour analyse en laboratoire, mais ce nest pas une condition préalable. Lappareil peut être utilisé en plus du test de du test de sobriété normalisé (TSN) et de l'évaluation de l'expert en reconnaissance de drogues (ERD).