Le CCSC et le CIUSSS de la Capitale-Nationale ont confirmé que la situation est à la normale suite à la cyberattaque de type rançongiciel.
Rappelons que le Centre de communication santé des Capitales n'était plus en mesure de gérer le système informatique et téléphonique. Toutefois, les communications radio avec les paramédics via le système du RENIR étaient toujours fonctionnels et face à la situation, et pour la protection des citoyens, tous les appels d'urgence étaient automatiquement montés en niveau 3 (niveau prioritaire supérieur).
Au CCSC, les opérations se font maintenant normalement.
Le Centre de communication santé des Capitales (CCSC) a confirmé aujourd'hui, un retour complet à la normale de ses opérations suite à la cyberattaque de rançongiciel survenue le 24 janvier dernier.
Le CCSC a indiqué que le système informatique a dû être reconstruit et sécurisé.
«Nos systèmes, dont le système de répartition assistée par ordinateur (RAO), sont maintenant pleinement opérationnels. Le travail des paramédics, qui avait été adapté pour répondre aux défis posés par l'attaque, est revenu à son mode de fonctionnement normal», a indiqué Claudia Landry, porte-parole.
La porte-parole a tenu à exprimer la reconnaissance des équipes du Centre de communication santé des Capitales (CCSC) le personnel paramédical et tous les partenaires durant cette période difficile.
«Leur engagement a été un pilier essentiel dans la gestion et la résolution de cette attaque, a ajouté Mme Landry».
La couverture ambulancière est toujours fonctionnelle
Le plan de contingence a fonctionné au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale
Pour le CIUSSS de la Capitale-Nationale, «malgré la cyberattaque survenue au Centre de communication santé des Capitales (CCSC), la couverture ambulancière s'est toujours effectuée normalement sur les territoires de la Capitale-Nationale, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Nord-du-Québec. Le plan de contingence mis en place a permis d’assurer les services préhospitaliers d'urgence à la population», a indiqué Mélanie Otis, porte-parole du CIUSSSCN.